
[Concert] PROUST ET LA MODERNITE - 1ère partie
CNSMD DE LYON - salle Varèse (LYON)
Display mapPIANO | MUSIQUE ACTUELLE | STREET ART | Durée 2h
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Une journée éclectique à l'occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust.
CONCERT
- Igor Stravinsky : Sacre du Printemps : Introduction. Shoma Oto et Risa Ando, piano
- Camille Saint-Saëns : 1ère sonate pour piano et violon : 1er mouvement Allegro agitato. Yuka Funabashi, piano et Kai-Jou Chen, violon
- Augusta Holmès - Souvenir . Hanlun Li, chant (ténor)
- Robert Schumann : Märchenbilder op. 113 n°4. Alma Chaumeille, piano et Simon Pierron-Sochacki, alto
- Reynaldo Hahn : Le rossignol éperdu : L’ange verrier . Félix Moussiegt, piano
- Reynaldo Hahn - L'heure exquise. Hanlun Li, chant (ténor)
- Reynaldo Hahn : Le rossignol éperdu : Les noces du duc de Joyeuse. Félix Moussiegt, piano
- Reynaldo Hahn - Cimetière de campagne. Hanlun Li, chant (ténor) Robert Schumann : Fantasiestücke op.73 n.2. Alma Chaumeille, piano et Samuel Buron-Mousseau, clarinette
- Franz Schubert : Andantino de la sonate en la Majeur D. 959. Yuki Ito, piano
- Robert Schumann - Widmung / Die Lotosblume. Svitlana Vlasiuk, chant (soprano)
- Pierre Boulez : Une page d’éphéméride. Clément Bouvery
- Olivier Messiaen : Louange à l’immortalité de Jésus. Alma Chaumeille, piano et Siméon Labouret, violon
TABLE RONDE
Echanges à propos des liens qu’un artiste peut, veut et aime trouver entre littérature, peinture et musique : Cyrille Gouyette, chargé de mission au Louvre, auteur de Sous le street-art, le Louvre, le street-artiste La Rouille pour qui le rapport à la littérature est source d’inspiration, et Marianne di Benedetto, formée à l’ENS de Lyon, dont la thèse porte sur les rapports entre la chanson et la littérature, animeront et modèreront les discussions avec les étudiants musiciens.
Ce projet musical et pédagogique s’inscrit dans le cadre d’une démarche de construction d’un événement commémoratif du centenaire de la mort de Marcel Proust en axant le propos sur sa modernité transposée au 21ème siècle. Les goûts musicaux de Proust, hôte assidu de nombreux salons parisiens de l’époque, étaient très variés, du « classique » (Beethoven dont il faisait jouer les derniers quatuors chez lui, Fauré, Debussy dont il écoutait Pelléas et Mélisande au théâtrophone, Chopin, Schubert, Wagner qui sont cités à plusieurs reprises dans son œuvre) au « caf’conc » qui faisait ses premiers pas et qu’il adorait (Fragson, Yvette Guilbert, Mayol …). Mais, au-delà de cet éclectisme, Proust était un homme de son temps, empreint de modernité : il s’intéressait aux techniques nouvelles – la télégraphie sans fil, l’automobile, l’aviation -, s’était abonné au théâtrophone pour écouter les opéras à distance, aimait les impressionnistes pourtant décriés à la charnière des deux siècles, lisait Maeterlinck et Bergson et s’intéressa aux idées de Freud. En musique il fut à la première scandaleuse du Sacre du Printemps en 1913, il assista à celle de Parade en 1917…
Crédit photo : Marcel Proust en 1895. © Aucun(e) - Wikicommons via Wikipédia
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